Face à la montée des menaces sécuritaires — du terrorisme à la piraterie en passant par la cybercriminalité — le vice-président nigérian Kashim Shettima a exhorté les dirigeants africains à développer des solutions endogènes, adaptées aux réalités du continent.
Selon lui, les défis auxquels l’Afrique est confrontée ne peuvent être surmontés que par une approche collective et proactive, fondée sur un investissement massif dans les technologies locales.
Une guerre moderne aux multiples visages
Pour Kashim Shettima, les conflits d’aujourd’hui ne ressemblent plus à ceux d’hier.
Ils sont asymétriques, numériques, parfois invisibles. Les menaces se déplacent du champ de bataille classique vers des espaces plus diffus : cyberattaques, désinformation, piraterie maritime, infiltration terroriste dans des zones fragiles.
« Nous ne pouvons pas continuer à appliquer les recettes du passé à des guerres du futur », a-t-il averti.
Des doctrines à repenser
Le vice-président nigérian insiste sur la nécessité pour les États africains d’adapter leurs doctrines militaires et sécuritaires.
Cela passe, selon lui, par une montée en puissance dans des domaines stratégiques comme :
- La cybersécurité, pour protéger les infrastructures critiques et contrer les cybercriminels,
- L’intelligence artificielle, outil de veille, de prévention et d’anticipation,
- La technologie de défense locale, afin de réduire la dépendance extérieure.
Une approche collective et continentale
Shettima appelle enfin à une coopération renforcée entre pays africains. Car aucun État, dit-il, ne peut affronter seul des menaces transnationales qui dépassent les frontières.
L’enjeu est de bâtir une sécurité collective africaine, tournée vers l’avenir, et fondée sur l’innovation locale.
🎯 En résumé
Le message de Kashim Shettima est clair :
👉 Les menaces changent, l’Afrique doit changer avec elles.
👉 Le futur de la sécurité africaine passera autant par les cerveaux et les technologies locales que par les armes.
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